Ô Richard! Ô mon roi! L'univers t'abandonne; Sur la terre il n'est donc que moi Qui m'intéresse à ta personne! Moi seul dans l'univers, Voudrais briser tes fers, Et tout le reste t'abandonne!
Ô Richard! Ô mon roi! L'univers t'abandonne; Sur la terre il n'est donc que moi Qui m'intéresse à ta personne! Et sa noble amie! Hélas! son cœur doit être navré de douleur, Oui, son cœur est navré de douleur.
Monarques, cherchez, cherchez des amis, Non sous les lauriers de la gloire, Mais sous les myrtes favoris Qu'offrent les filles de Mémoire. Un troubadour est tout amour, fidélité, constance, Et sans espoir de récompense.
Ô Richard! Ô mon roi! L'univers t'abandonne, Sur la terre il n'est que moi, il n'est que moi, Qui m'intéresse à ta personne
Ô Richard! Ô mon roi! L'univers t'abandonne, Sur la terre il n'est que moi, Oui c'est Blondel!
Il n'est que moi, Il n'est que moi, Qui m'intéresse à ta personne. N'est-il que moi, N'est-il que moi, Qui m'intéresse à ta personne?
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Version royaliste
O Louis, o mon roi ! Notre amour t'environne Pour notre cœur c'est une loi D’être fidèle à ta personne Reine infortunée ! Ah ! que ton cœur Ne soit plus navré de douleur
Il vous reste encore des amis Non sous les lauriers de la gloire Mais sous les myrtes favoris Qu’offrent les filles de mémoire. Qu'à votre cœur tout soit amour Fidélité constance, Vous servir est la récompense !
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