La Romance de Richard Cœur de Lion ( " Une fièvre brûlante " ) est extrait de l'Opéra-comique Richard Cœur de Lion (1785). Cet air, chanté dans le deuxième acte, Scène IV est en fait un duo entre Richard Cœur de Lion et son serviteur Blondel: De retour de la Troisième croisade, le roi Richard Cœur de Lion est retenu emprisonné dans le château de Linz. Blondel, déguisé en troubadour aveugle, se trouve au pied du château dans l'espoir de libérer Richard. Il chante au pied du château Une fièvre brûlante, une romance que le roi avait composé pour la comtesse Marguerite d'Artois. Richard reconnait la musique et ils essayent de communiquer entre eux.
Ce duo a été repris par Jacques Offenbach dans Le Financier et le Savetier (1856) pour devenir Le jeu, fièvre brûlante.
Blondel Une fièvre brûlante Un jour me terrassait Et de mon corps chassait Mon âme languissante Ma dame approche de mon lit Et loin de moi la mort s'enfuit
Dans une tour obscure Un roi puissant languit, Son serviteur gémit De sa triste aventure.
Un regard de sa belle Fait dans son tendre cœur A la peine cruelle Succéder le bonheur
Richard
Un regard de ma belle Fait dans mon tendre cœur A la peine cruelle Succéder le bonheur
Si Marguerite était ici, Je m'écrirais plus de souci.
Un regard de ma belle Fait dans mon tendre cœur A la peine cruelle Succéder le bonheur
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