Dans cette maison à quinze ans est extrait de l'opéra les Visitandines créé au Théâtre Feydeau le 7 août 1792, sur un livret de Louis-Benoît Picard. Cet air a été repris maintes et maintes fois par les chansonniers du XIXe siècle et en particulier par Pierre-Jean de Béranger. Cet air est appelé parfois : air des Visitandines, parfois par le début du premier couplet Ah! De quel souvenir, affreux, par son refrain Daignez m'épargner le reste, mais le plus souvent par le début du deuxième couplet Dans cette maison à quinze ans.
Ah! de quel souvenir affreux Votre demande m'a frappée, Un jour nous nous connaitrons mieux Vous verrez comme on m'a trompée, Le ciel en nous donnant un coeur Nous fit un présent bien funeste, Vous m'entendez ma chère soeur, Vous m'en tendez ma chère soeur, Daignez m'épargner le reste Daignez m'épargner le reste.
Dans cette maison à quinze ans Je n'étais que pensionnaire Un jeune abbé des plus charmants Logeait au prochain séminaire. Un certain jour il vint me voir. Il avait un air tout céleste Et dans la grille du parloir, Et dans la grille du parloir, Daignez m'épargner le reste Daignez m'épargner le reste.
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Air de " Dans cette maison à quinze ans " avec accompagnement :