- 1 - Montagnes Pyrénées, vous êtes mes amours. Cabanes fortunées vous me plairez toujours. Rien n'est plus beau que ma patrie, Rien ne plaît tant à mon amie. Ô montagnards, ô montagnards ! Chantez en choeur, chantez en choeur! De mon pays, de mon pays la paix et le bonheur.
Halte là, halte là, halte là ! Les montagnards, les montagnards, Halte là, halte là, halte là ! Les montagnards sont là ! Les montagnards, les montagnards, Les montagnards sont là !
- 2 - Laisse-les tes montagnes, disait un étranger, Suis-moi dans la campagne et ne sois plus berger. Non, non ! jamais cette folie, Je suis heureux dans cette vie; J'ai ma ceinture, j'ai ma ceinture et mon béret, et mon béret, Mes chants joyeux, mes chants joyeux, ma mie et ma liberté.
Halte là, halte là, halte là ! Les montagnards, les montagnards, Halte là, halte là, halte là ! Les montagnards sont là ! Les montagnards, les montagnards, Les montagnards sont là !
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- 3 - Sur la cime argentée de ces pics orageux La nature indomptée favorise nos jeux. Vers les glaciers d'un plomb rapide J'atteins souvent l'ours intrépide Et sur nos monts, et sur nos monts Plus d'une fois, plus d'une fois J'ai devancé, j'ai devancé la course du chamois.
Halte là, halte là, halte là ! Les montagnards, les montagnards, Halte là, halte là, halte là ! Les montagnards sont là ! Les montagnards, les montagnards, Les montagnards sont là !
- 4 - Déjà dans la vallée tout est silencieux. La montagne voilée se dérobe à nos yeux. On n'entend plus dans la nuit sombre Que le torrent mugir dans l'ombre. O montagnards, ô montagnards ! Chantez plus bas, chantez plus bas, Thérèse dort, Thérèse dort, ne la réveillons pas.
Halte là, halte là, halte là ! Les montagnards, les montagnards, Halte là, halte là, halte là ! Les montagnards sont là ! Les montagnards, les montagnards, Les montagnards sont là !
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